Dangers et enquiquinements
Après des années d'insécurité dues à la guérilla des Khmers rouges, le Cambodge est progressivement rentré, depuis 1998 (année de la fin des combats), dans une période de stabilité et de sécurité civile. Phnom Penh a connu une véritable métamorphose et quitté (durablement on l'espère) le comité des capitales dangereuses du monde. De même, Siem Reap, la région des temples d'Angkor et l'immense majorité des grandes villes sont devenues des destinations quasiment sûres. Jusqu'aux provinces reculées de Kratie et du Ratanakiri et, surtout de Pailin (ancien fief des Khmers rouges) qui s'ouvrent de façon dynamique au tourisme, preuve s'il en est, que le spectre de l'insécurité militaire et civile est désormais bien loin. On peut donc se balader de façon autonome quasiment partout. Cela n'empêche pas de continuer de se méfier, comme dans n'importe quel autre pays, des pickpockets dans les marchés et les bus, des vols à l'arraché, ainsi que des quartiers excentrés un peu trop sombres.
Mines
Certainement le problème le plus dramatique du pays, truffé de mines antipersonnel pendant près de 15 ans par la guérilla khmère rouge. Puis, en riposte, le gouvernement en a disposé contre la guérilla. Les spécialistes estiment leur nombre à 10 ou 12 millions, ce qui fait du Cambodge le pays le plus miné du monde ! Triste record... Les régions les plus touchées sont l'Ouest et le Nord du Cambodge, où sévirent les Khmers rouges.
Mais Phnom Penh n’est pas miné et les temples principaux d’Angkor ont été nettoyés. Un seul conseil : ne jamais quitter les routes et les chemins. |