Le roi ou son représentant, ouvre la saison des labours en traçant, à l'aide d'une paire de bœufs sacrés, les trois premiers sillons de la rizière sacrée délimitée par les brahmanes du palais, en face du palais royal (esplanade de VEAL MERU en langue courant khmer veal mean, autrefois existait une rizière sacrée au Nord du Palais Royal). Le peuple chôme. Il s'agit un traditionnel millénaire qui etait en désuétude sous le règne Ang Doung 1845 - 1859 et repris par le roi
Sihanouk le 11 mai 1963 a Battambang. Cette fête est interrompue durant le coup d'état 1970-75 et la révolution des classes sociale de Pol Pot 1975 -79 et Etat du Cambodge 1979 1993 et repris de nouveau sous le règne de Sihanouk Royal du Cambodge depuis 1994.
Les bœufs de chaque attelage sont choisis avec soin : cornes hautes et légèrement penchées en avant, oreilles de taille moyenne, longue queue dont l'extrémité doit ressembler à un balai, testicules bien pendantes et de même taille. Outre leur fonction de trait, les bœufs de l'attelage royal ont pour mission sacrée de prédire l'avenir des récoltes. Du riz, de l'herbe, du sésame, des haricots verts, du maïs, de l'eau et de l'alcool leur sont présentés après le traçage des trois sillons sacrés. Des épizooties sont à redouter si les bœufs choisissent l'herbe ; le choix de l'alcool est signe des pires calamités et si les bœufs choisis du riz ou d'autres sésames repensent que dans l'année prochaine se sera bon récolte ou bonne année pour le peuple.
La fête des eaux : 25 26 27 novembre
Cette fête se retrouve dans toute l'Asie du sud-est. La fête des eaux servit de célébration de la nouvelle année tant que la première religion du royaume fut de source hindoue. Dès la fin du XIII ème le bouddhisme imposa la date anniversaire de la naissance du Bouddha. Aujourd'hui ce n'est plus qu'une fête populaire, attirant, à Phnom Penh, des centaines de milliers de gens. Une tradition, citée par le père, dit que l'origine de la fête des eaux est le rassemblement de tous les venus honorer leur supérieur, le neak ta de Phnom Penh, d'autre source que la course de pirogue représente la force armée khmère vaincre sur les corsaires de l'année 802 sous le règne Jayavarman II qui reprend l'unité nationale de l'époque donc cette fête continue et très populaire jusqu'au nos jours.
La fête des eaux à Phnom Penh
Pendant les trois jours qui précédent la pleine lune de novembre des centaines de pirogues, venu des plus grands vat(pagode) de province, vont s'affronter, deux par deux, sur le Tonlé Sap, devant la tribune royale honorée par Sa majesté le roi Norodom Sihanouk. Les plus grandes pirogues contiennent jusqu'à 60 rameurs. En 1996, près de 300 pirogues, venant de tout le pays, concourrait face au palais descendent de Tonlé Sap sur 800 mètres vers une ligne d'arrivée. Cette ligne symbolise un barrage qui retient les eaux il suffit de la couper pour que les eaux refluent du Lac Tonlé Sap vers le Mékong, la saison de pêche commence.
Les courses se déroulent l'après-midi jusqu'au coucher du soleil. Suit alors un feu d'artifice, les lanternes flottants illuminent, présents varient selon ministères. La foule se presse le long des berges (la circulation automobile est interdite sur plusieurs centaines de mètres des alentours) Marchands ambulants ou installés sur des nattes, orchestres invités par les marques de bière et de cigarettes font les délices de la foule. Dans la nuit on célébrera la pleine lune...Tant dit qu'en palais royal Sa majesté le roi et leurs entourages célèbrent le dernier jour de salutation de la lune et Or ambok(mettre les riz grillés dans la bouche)
La fête des eaux à Angkor (1996)
Bien plus modestes qu'à Phnom Penh. Les courses se déroulent dans les douves d'Angkor Vat. Foule immense de paysans dans leurs plus beaux habits. A la tombée de la nuit des dizaines de moines se regroupent à l'entrée de la chaussée devant des tables couvertes d'offrandes destinées à la lune. Dans la lumière de la pleine lune et les bruits de la forêt, le temple semble protéger la foule. Tout là-haut, dans le sanctuaire central, brille une bougie dont on distingue les vacillements... Les badauds, un instant attiré par un orchestre de musique moderne, le délaissent pour s'agglutiner autour d'une baraque de forains jouant des morceaux du répertoire populaire. Pas un bruit, pas un applaudissement : uniquement des oreilles attentives, des regards émerveillés, une joie intérieure qui fait plaisir à voir.
Le nouvel an khmer : 13 14 15 avril
Comme tous les nouvel an dans le monde mais différent jour et mois. Le nouvel an khmer est de 13 14 15 avril retard par rapport à d'autres religions. Pendant la festivité tous gens vont célébrer à la pagode les femmes sont en tenus traditionnelles. Les jeunes gens (filles et garçons) jouent les jeux dans la pagode dansent traditionnelle et populaire partout dans les villages parfois au bord de la route avec les visages souriants. Les jours de joies et avoir le plaisir de participé. |