Chute de Ban
Gioc
Chute de Ban Gioc. Ces chutes (Thac Ban Doc) sont les plus
vastes, mais non les plus, du Vietnam. Sur une pente de 53 m, elles s’étendent
su r 300 m de large. Leur débit varie considérablement suivant les saisons.
S’étageant sur trois niveaux, elles figurent un escalier géant,
particulièrement impressionnant de mai à
septembre. Ce magnifique spectacle mérite le détour.
Les chutes sont alimentées par le Quay Son, qui borde la
frontière chinoise. Ces dernières années, les infrastructures touristiques se
sont considérablement développées du côté chinois, alors que la rive
vietnamienne reste pratiquement déserte. Les chutes se trouvent pourtant au Vietnam et
nombre de Chinois se glissent de l’autre côté de la frontière pour mieux les
voir. En effet, cette zone très peu surveillée ne comporte aucun poste-
frontière. Malgré cela, il vous faut l’autorisation de la police pour visiter
les chutes. Il est question de supprimer cette formalité ridicule mais, pour
l’instant, elle est obligatoire. Les agences de voyages de Hanoi ou de Cao Bang
peuvent vous obtenir ce permis, que vous retirez à Trung Khanh, à 27 km des
chutes.
Grottes de
Nguom Ngao.
L’entrée principale des grottes s’ouvre à 2 km des chutes,
tout près de la route de Cao Bang. En fait, deux entrées sont accessibles :
l’habitude veut que l’on pénètre par l’une que l’on ressorte par l’aure. Les
grottes, gigantesques, s’étendent sur 3 km et l’une des galerie atteint presque
les chutes, où se situe une entrée ‘’secrète’’.
Vous aurez besoin des services d’un guide, facile à trouver.
Ils sont payés une misère et n’acceptent pas les pourboires (ce qui risque de
changer rapidement) leur offrir des cigarettes et partager avec eux votre
repas.
Des lumières ont été fixées à l’intérieur-les générateurs
sont mis en marche
dès que des touristes se présentent. Le droit d’entrée (1$US) aide à payer le
carburant et l’entretien du système d’éclairage. Par précaution, apportez une
lampe de poche, pour sortir, vous suivrez le câble électrique.
Lac Thang
Hen
Ce grand lac se visite toute l’année. Toutefois, pendant la
saison des pluies- de mai à septembre – 36 lacs se forment, séparés par des
roches tortueuses.
Le reste de l’année, tous ces lacs s’assèchent sauf le Thang
Hen lui-même. Apparaît alors une vaste grotte que l’on peut explorer en radeau
de bambou.
Thang Hen ne ne possède ni hôtel, ni restaurant, ni
transport public. Il vous faudra une jeep ou une moto pour atteindre les
lacs - à moins que la rénovation de la
route permettre aux voitures de tourisme de passer. Depuis Cao Bang, parcourez
20 km jusqu’au col de Ma Phuc. Un kilomètre plus loin, tournez à gauche au
croisement et roulez encore sur 4 km. Les lacs sont assez proches de Cao Bang
pour se visiter dans la journée.
Pour instant, aucun droit d’entrée n’est exigé mais cela
risque de changer.
Grotte de
Pac Po
La grotte de Pac Po (Hang Pac Po) se situe à 3 km de la
frontière chinoise. La grotte et ses environs revêtent un caractère sacré pour
les révolutionnaires vietnamiens. Le 28 janvier 1941, après trente ans d’exile,
Ho Chi Minh revint au Vietnam pour mener à bien la révolution, planifiée depuis
longtemps.Pendant près de quatre ans, il vécut dans cette grotte, proche de la
frontière chinoise. Cette cachette lui aurait permis une fuite rapide hors du pays
au cas où les soldats français auraient tenté de l’arrêter.Ho Chi Minh baptisa
le ruisseau qui coulait devant sa grotte ‘’le Lénine’’ et un mont voisin ‘’le
pic Karl Marx’’. Il attendit ici la fin de la Seconde guerre mondiale tout en
écrivant des poèmes. En dialecte thay, pac bo signifie ‘’roue à eau’’, en
référence à une source voisine.
Marché
Narang
Il compte parmi les plus marchés provinciaux. Les vendeurs
et les clients appartiennent pour la plupart aux minorités montagnardes
locales, dont les Nung, les Thay et les Hmong.
Autres marchés montagnards
Dans la province de Cao Bang, les Vietnamiens d’origine (les
Kinh) sont largement minoritaires. Le groupe ethnique le plus important est
celui des Thay (40%), suivi des Nung (32%), des Hmong (8%), des Dzao (7%), des
Kinh (5%) et des Lolo (1%).Toutefois, les mariages mixtes, l’éducation
généralisée et les vêtements modernes effacent peu à peu les distinctions
culturelle. Lors de notre visite, il paraissait indéniable que la majorité des
Montagnards de Cao Bang ignoraient tout des pratiques du mode extérieur. Au
marché, par exemple, nul de marchander : les vendeurs ne savent manifestement
pas duper les clients et demandent les mêmes prix aux étrangers qu’aux locaux.
Reste à savoir si cette naïveté résistera au tourisme de masse.
* Les grands
marchés montagnards de la province de Cao Bang se tiennent tous les cinq jours,
selon le calendrier lunaire.
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