La cité
royale
La citadelle royale est située sur le bord de la rivière des
Parfums. Les travaux de consthue_city_vietnamruction commencèrent en 1805; des
douves entourent les murs de briques du bâtiment de forme quasiment carré. Les
murs mesurent 6 m de haut et atteignent parfois 20 m de large. Dix clôtures
protègent la citadelle : Nha Do, Sap, Ngan, Thuong Tu, Dong Ba, Ke Trai, Ha, An
Hoa, Chanh Tay, Huu.
La ville
impériale
La cité impériale est située au centre de la citadelle. Elle
comprend entre autres la porte du Midi (Ngo mon), le palais de la Suprême
Harmonie (Dien Thai Hoa), le Cavalier du Roi (Ky Dai) et le temple de culte des
rois Nguyen (The Mieu).
La cité
Pourpre interdite
Elle fut construite en 1804 dans les premières années du
règne de l'empereur Gia Long. La cité s'appela d'abord Cung
Thanh avant d'obtenir son nom actuel en 1822. Elle
communique avec la ville impériale à l'aide de sept barrières.
Les œuvres architecturales de la ville interdite sont entre
autres le palais Can Chanh, Ta Huu Vu (originalement appelés pavillons de l'Est
et de l'Ouest), le palais Can Thanh, la résidence Khon Thai, le palais Kien
Trung le belvédère de la Lecture (ou pavillon des Archives) et le théâtre
Royal.
LA PORTE DU MIDI
Ngo Môn est la
porte principale pour entrer dans la ville impériale;
elle est située devant le palais de l’Harmonie Suprême et fait face à la tour
du Drapeau.
Quand il bâtit la Cité impériale en l’an 1804, le Roi Gia
Long a érigé ici une plate-forme nommée Nam Khuyet (tout comme les
plates-formes de l’Est, de l’Ouest et du Nord sur la Muraille de la Citadelle
telles qu’on les voit encore aujourd’hui).
En 1806, le Roi donna l’ordre de bâtir sur la plate-forme du
Sud (Nam Khuyet Dai) une construction que l’Histoire cite encore sous le nom de
Palais de Can Nguyen.
Des 2 côtés du Palais il y avait les portes de gauche et de
droite: Ta Môn et Huu Doan Môn. En l’an 1833, le Roi Minh Mang en personne
dirigea le démantèlement du Palais de Can Nguyen (par des soldats ouvriers)
pour en rebâtir un autre, le Palais de Can Thanh et améliorer l’aménagement de
la plate-forme Nam Khuyet de la porte Ngo Môn.
La porte Ngo Môn est une construction
impressionnante en forme de U qui comprend 2 parties:
La partie inférieure est une plate forme réalisée en
briques, en pierres "Thanh" et en pierres de la province de Quang Nam;
La partie supérieure est un pavillon entièrement fait de
bois et de tuiles.
La plate-forme fait 50 sur 27 m, et une hauteur est de 5,2
m. À l’arrière, deux escaliers à ciel ouvert permettent d’y accéder. Il y a 5
voies de passage à travers la plate-forme. La porte principale, juste au milieu, c’est
Ngo Môn, pavée de pierre "Thanh" tintées en jaune, et consacrée au
passage du roi. Des 2 côtés, on trouve la porte de Gauche et la porte de Droite
(Ta, Huu, Giap Môn) réservées aux mandarins civils et militaires. Les 2 ailes
du U comprennent chacune une porte supplémentaire; ce sont les portes de côté,
réservées aux soldats.
La partie supérieure, le pavillon de Ngu Phong et les 2
ailes supplémentaires présentent tous 2 étages. Vues d’en haut, les toitures
forment un ensemble horizontal de 5 toitures et 2 complexes perpendiculaires de
2 toitures chacun, le tout ressemblant a 5 phénix aux ailes déployées et aux
becs réunis. Tout autour du pavillon est bâtie une allée couverte.
La toiture du pavillon central est couverte de tuiles jaunes
"luu ly" (réservées au Roi), les autres de tuiles bleues "luu
ly". Les bords des toitures sont ornées de décorations de dragons, de
feuillages, de chauve-souris ayant des pièces dorées dans la bouche. Dans les
niches, le long du bord des toitures, sont gravées des plantes fleuries
(abricotiers, orchidées, chrysanthèmes, bambous) avec des incrustations de
porcelaine aux couleurs vives, harmonieusement combinées, et résistant bien aux
intempéries et à l’usure du temps.
À l’étage supérieur du pavillon, des salles cloisonnées avec
des planches de bois étaient réservées à la reine et aux femmes du roi. Elles
avaient la permission de regarder à l’extérieur à travers des fenêtres rondes,
ou en forme d’éventails ou de gongs. Mais ces fenêtres étaient dissimulées
derrière des stores interdisant aux personnes du dehors de les apercevoir.
L’étage inférieur était laissé vide, à l’exception d’une
salle au milieu, qui était cloisonnée par des planches en bois et des portes
vitrées. C’était là que le roi prenait place lors des cérémonies Derrière lui,
se trouvaient un gros tambour et de grosses cloches. Ils apportaient une touche
solennelle aux cérémonies. Le tambour était aussi utilisé quotidiennement aux
heures d’ouverture et de fermeture de la Citadelle. Quand le tambour sonnait à
la porte Ngo Môn, on faisait tonner les gros Canons de la tour au Drapeau. À ce
signal, les soldats de garde ouvraient ou fermaient les porte d’accès de la
Citadelle.
LE PAVILLON
DE LA SPLENDEUR
Situé au milieu de la Cour du Temple dynastique et au
sud-est de la Cité impériale, le pavillon de la Splendeur est un bâtiment très
élégant.
Construit en 1821 sous le règne de Minh Mang, en même temps
que le temple dynastique, ce pavillon possède deux étages. Au rez-de-chaussée,
on trouve trois pièces, trois autres au premier étage et une seule au deuxième.
Ce pavillon à deux étages fut construit sur un terrain rectangulaire. Il fait
21 m de long sur 13 m de large, pour une superficie totale de 300 m2 avec les
deux appentis.
Devant (au sud) et derrière (au nord) de ce pavillon, il y a
deux escaliers de 9 marches chacun donnant sur la cour du temple dynastique.
Chaque escalier est sculpté de deux dragons qui divisent les escaliers en
trois, le couloir central étant réservé au roi. .
Le plancher du rez-de-chaussée est dallé en briques de Bat
Trang. Cet étage comprend 3 pièces et deux appentis faits de brique, et
protégés par une couche de mortier. Chaque mur est troué d’une fenêtre ornée de
briques décoratives de même style. Les trois compartiments du milieu sont
ouverts et ornés de balustrades et d’incrustations en bois. Toute la charpente
est sculptée d’élégants et remarquables motifs de fleurs, de lianes ou
d’animaux.
Le pavillon de la Splendeur peut être considéré comme un
monument élevé en hommage à tous ceux qui ont aidé les Nguyên à établir leur
dynastie. Le temple dynastique est dédié aux rois, tandis que les pavillons Ta
Huu et Tung Tu à côté du pavillon de la Splendeur, sont dédiés aux mandarins
(revoir le temple dynastique). Par égard pour sa signification divine déjà
abordée, la dynastie des Nguyên avait interdit de construire dans la citadelle
des bâtiments plus hauts que le pavillon de la Splendeur.
LES 9 URNES
DYNASTIQUES
Situées devant le temple dynastique et derrière le pavillon
de la Splendeur, au sud-ouest de la cité impériale, ces neuf urnes dynastiques
sont les plus grandes du Vietnam.
Elles furent fondues en 1836, sous le règne de Minh Mang
pour symboliser les pouvoirs de la famille royale. Chacune porte le nom d’un
empereur honoré dans le temple dynastique. Par exemple, l’urne Cao est dédiée
au souverain fondateur Thê Tô Cao (l’empereur Gia Long), l’urne Nhân urne, à
l’empereur Thanh Tô Nhân (l’empereur Minh Mang), les urnes Thuong, Anh, Nghi,
Thuân, et Tuyên sont dédiées respectivement aux empereurs Thiêu Tri, Tu Duc,
Kiên Phuoc, Dông Khanh et Khai Dinh. Jusqu’en 1958, il n’y avait que 7 autels
dans le temple dynastique, et donc, seulement 7 urnes. Les urnes de Du et Huyên
n’existaient pas encore. Les urnes furent disposées conformément à la
configuration de l’autel: l’urne Cao, toute seule en avant et au centre, les
autres alignées symétriquement de part et d’autre.
Bien qu’elles paraissent semblables au premier regard, les
neuf urnes diffèrent toutes en poids et en taille
Chaque urne porte 17 motifs traditionnels vietnamiens comme
les étoiles, les fleuves, les montagnes, la mer, les bateaux, les précieux
produits maritimes ou forestiers du pays, etc. Sur l’urne Nhân sont représentés
la rivière Parfums et le mont royal Ngu; sur l’urne Cao est gravé le canal Vinh
Tê, du fleuve de Saigon. Avec en tout 153 motifs, les 9 urnes constituent une
véritable encyclopédie de la culture vietnamienne. Ce précieux héritage semble
incroyablement bien préservé en dépit des aléas du climat et des innombrables
guerres.
Le tombeau
de Tu Duc
Le tombeau de Tu Duc est construit dans une vallée étroite
appartenant au village de Duong Xuan Thuong (aujourd’hui, c’est le hameau de
Thuong Ba, village de Thuy Xuan). Le tombeau est situé au milieu d’une immense
forêt de pins, à 8 km du centre de Huê, vers le sud-ouest.
La construction furent commencée en 1864 et achevée en 1867.
Dans une enceinte d’environ 12 ha sont agencées environ 50 constructions
architecturales réparties sur des terrains aménagés en terrasses. Ces
constructions portent toutes le nom générique de Khiem.
La zone du culte
À l’entrée du tombeau, se trouve le lac Luu Khiem, très
poétique. Au milieu du lac, sur l’îlot de Tinh Khiem, se dressent les pavillons
Xung Khiem Ta et Du Khiem Ta, lieux de loisir du roi. Puis, trois marches de
granit conduisent au temple de Khiêm, puis au temple de Hoa Khiêm, autrefois
lieu de travail du roi, où sont aujourd’hui honorées ses tablettes funéraires
et celles de la reine.
À gauche et à droite, ce sont le Phap Khiem Vu et le Le
Khiem Vu, réservés aux mandarins civils et militaires de la suite du roi.
Derrière le temple de Hoa Khiem, se trouve celui de Luong Khiem, dédié à la
reine-mère Tu Du. Plus à droite, c’est le temple Khiem Duong, l’endroit où sont
entreposés les objets personnels du roi. À gauche du temple de Luong Khiem, est
construit le théâtre de Minh Khiem où le roi assistait à des représentations.
Il y aussi Chi Khiem Duong (où se trouvent les autels consacrés aux concubines
du roi) et les pavillons de Y Khiem, Tri Khiem
La zone du tombeau
En suivant le chemin dallé de briques, serpentant le long
des rives du lac, on arrive à la zone du tombeau avec la Cour d’honneur, la
pavillon de la Stèle, l’étang en demi-lune, et l’enceinte du tombeau (Buu
Thanh).
Juste après la cour d’honneur avec 2 rangées de statues, on
arrive à Bi Dinh, le pavillon de la Stèle, qui porte gravé un texte long de 4
935 mots, composé par le roi pour parler de sa vie, de ses péripéties et de son
règne, ainsi que des périls qu’il a affrontés. Sur la colline, de l’autre côté
du lac en demi-lune Tieu Khiem Tri, se trouve la tombe elle-même, le Buu Thanh,
construite en briques.
Le tombeau de Tu Duc est l’un des plus impressionnants
tombeaux royaux de Huê et il s’élève dans un cadre naturel enchanteur.
LA PAGODE DE
THIEN MU (De la Vieille Dame Céleste)
Le nom de la pagode provient d’une légende selon laquelle
des paysans locaux virent apparaître une vieille femme portant une robe rouge
et un pantalon vert sur la colline. Elle déclara qu’un seigneur construirait
une pagode à cet emplacement propice à la configuration bouddhique, puis elle
disparu. Le seigneur Nguyên Hoang passant par là et entendant raconter cette
histoire décida de faire élever la pagode, à laquelle il donna le nom de pagode
de "Thiên Mu" (pagode de la Dame Céleste).
Celle-ci se situe à environ 5 km de la ville de Huê, sur la
colline de Ha Khe, sur la rive gauche de la rivière de Parfums, dans la commune
Huong Long.
La pagode fut construite en 1601. En 1665, le seigneur
Nguyên Phuc Tan ordonna de la restaurer. En 1710, le seigneur Nguyên Phuc Chu
fit fondre une énorme cloche de 3 285 kg et de 2,5 m de haut. En 1715, il fit
sculpter une stèle de 2,58 m, posée sur une tortue en marbre. Dans la dynastie
des Nguyên, les rois Gia Long, Minh Mang, Thieu Tri et Thanh Thai ont
successivement fait restauré la pagode.
La tour Phuoc Duyên (nommée au début Tu Nhan) fut édifiée en
1844 sur l'ordre du roi Thieu Tri. De forme octogonale, elle compte 7 étages
(21 m) Le temple principal, Dai Hung, est un ouvrage splendide. Outre les
statues en cuivre brillantes, il abrite un gong en cuivre fondu en 1677 ainsi
qu’un panneau transversal en bois laqué d'or, dédicacé par le seigneur Nguyen
Phuc Chu lui-même, en 1714. De chaque côté, il y a une maison d'abstinence
bouddhique où se reposent les bonzes, et une maison de réception pour les
visiteurs.
Entre les temples et tout autour de la pagode fleurissent
des jardins floraux et des plantes ornementales verdoyantes. Au fond, en
arrière s’étend une paisible pinède. La pagode fut endommagée en 1943 et, en
1945, le bonze supérieur Thich Don Hau organisa une grande restauration qui
dura plus de 30 ans.
LA RIVIÈRE
DES PARFUMS
La Rivière des Parfums a deux sources. Celle de gauche
jaillit de la Chaine Annamitique prend la direction Nord-Ouest, descend par 55
cascades grandioses pour se rendre a la "croisée des 3 chemins" de
Bang Lang, la source de droite, plus proche descesnd 14 cascades dangereuses
franchit l’embarcadère de Do Tuan pour rejoindre celle de gauche et à partir de
cette "croisée" nait la Rivière des Parfums, rivière de rêve et de
poésie. La Rivière des Parfums ne mesure que 30 kilomètre de long de la croisée
de Bang Lang jusqu’à l’embouchure de Thuan An; la parte de la rivière par
rapport au niveau de la mer n’est pas très grand, c’est pourquoi l’eau coule
très lentement. La teinte de l’eau de la Rivière des Parfums devient plus bleue
après le franchissement du pied de la montagne Ngoc Tran - le temple de Hon
Chen ( la colline in forme de bol ) où la Rivière s’approfondit brusquement.
La Rivière des Parfums est belle dès ses sources, elle
commence son cours en serpentant entre collines et montagnes boisées emportant
avec elle les senteurs des plantes tropicales. Puis elle effleure lentement les
villages et hameaux ombragés de Kim Long, Nguyet Bieu, Vi Da, Dong Ba, Gia Hoi,
ChoDinh, Nam Pho, Bao Vinh emportant maintenant dans ces eaux les Parfums des
fleurs de Hue. Ses eaux sont du bleu d’un jade scintillant sous les rayons du
soleil; les sampans et jonques parcourent son cours de long en large au chant
des sampaniers, chant qui semble planer mélancolique et profond au milieu de la
nuit. Se promener en sampan pour pouvoir contempler le paysage de la Rivière
des Parfums, paysage de rêve et de poésie, tout en écoutant des chants des
sampaniers et les chansons populaires de Hue dans la silence de la nuit a
toujours été un plaisir gouté de toutes les classes de touristes
Le paysage des deux bords de la Riviere avec ses murailles
et ses remparts, ses rues achalandées, ses vergers, ses pagodes et ses tours...
se reflétant sur la miroir du cours d’eau d’une manière tremblotant fait que le
cours de la revière deja beau parlui même devient plus poétique, plus musical.
Beaucoup de gens pensent que si Hue conserve toujours son aspect tranquille,
delicat et comme figé c’est grâce a la Rivière des Parfums. Nombre de gens
pensent que c’est ce cours d'eau bleue d’azur qui donne à la ville cet apport
de poésie refermée sur elle ces reflets de lumière semblant jaillir de cette
terre de profonde culture
LE MONT NGU
BINH
Il est ecrit dans le Dai Nam Nhat Thong Chi (Annales du
Grand Annam ) un livre célèbre de la "Bibliothèque Historique Nationale de
la dynastie des Nguyen qu’au Nord-Est de Huong Thuy surgit sur une plaine, une
montagne en forme d’ecran, une sorte de premier écran de la Capitale; elle
acquit le nom populaire de "montagne plate"; depuis le règne de Gia
Long elle porte le nom usuel d’aujourd’hui (Ngu Binh), le faite de la montagne
est presque 8horizontal, et le pin est plante tout autour".
Le mont Ngu Binh a une hauteur de 105 mètres sa sillhouette
est imposante et symétrique. Aux deux côtés, on voit 2 petits monts qui
semblent veiller sur elle, portant les noms de Ta Bat Son et Huu Bat Son (mont
de gauche et mont de droite). A la fondation de la dynasty des Nguyen acec la
resolution de batir la Capitale de Hue, voyant que "la montagne plate
"avait l’aspect d’un ecran protégeant la Capitale, Gia Long accepta le
projet des geomansiciens: choisir cette montagne comme le premier écran
protégeant la captal avec sa solidité de roc et changer le nom de cette
montagne en celui de Ngu Binh (Montagne Royale).
Avec la rivière des Parfums, le mont Ngu Binh est un
deuxième cadeau sans prix des Cieux, elles mélangent leur beauté pour créer la
beauté du paysage de Hue. Depuis des siècles, cette belle montagne et la
Rivière des Parfums à eau pure et bleue sont devenues les symboles naturels de
Hue. On a l’habitude d’appeler Hue la cite de la Rivière des Parfums et du Mont
Ngu Binh, la cité de Huong - Ngu
Depuis les générations, les artistes et poètes ont toujours
considéré le site de Hue comme un site idéale pour qu’on vienne y gouter les
charmes de la Nature. Dans les journées de beau temps, quand on se trouve sur
la montagne du sommet Ngu Binh, on peut embrasser un seul regard tout le
panorama de la cité avec ses palais majestueux, les toits de ses pagodes
classiques et le cours tortueux de la rivière des Parfums. Juste devant soi on
voit s’etendre les collines plantés des pins à perte de vue, suivie d’une
région de plaines des sous - prefectures de Huong Thuy, Phu Vang, Huong Tra
avec leurs vergers luxuriants... plus loin s’etend la chaine Annamitique avec
sa teinte violette foncée, cachée de temps à autre derrière des flocons de
nuage argenté. Regardant du côté Est, on voit le ruban de sable blanc. Au loin
de l’embouchure Thuan An, alternant avec la couleur bleue foncée de la mer de
l’Est.
A quelque kilomètres du mont
Ngu Binh est la montagne Vong Canh, un autre beau paysage de Hue, se
mirant joliment dans le cours da la Rivière de Parfums en face de la montagne
de Ngoc Tran. De la colline de Ngoc Tran on peut apercevoir la région des
vergers plantés d’aréquiers, de longaniers, d’orangers, de mandariners, de
pamplemoussiers (thanh tra = à goût sucré )... alternant avec les pins, les
toitures en tuiles sombres des pagodes, les tombeaux à architecture classique
et reposante... La Riviere des Parfums serpente comme un ruban de soie souple
s’enroulant au pied des collines... Si le touriste peut avoir l’occasion de
venir ici a l’aube quand la rosée s’est déjà dissipée ou bien au coucher du
soleil. Il pourra alors seulement saisir toute la beauté profonde, toute la
poésie, tout l’art d’une colline d’un parcours de revière d’un coin de ciel de
la region de Hue. Bon voyage vietnam !
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